Les violences sexuelles à caractère incestueux sur mineur.e.s

Parutions

CROMER S., ÉD. Rapport remis le 26 avril 2017 à Madame Laurence Rossignol, ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes, et à Monsieur Thierry Mandon, secrétaire d'état à l'enseignement supérieur et la recherche. CNRS. 2017. 57 pp.

Présentation

Avec  sa  mission  «science  en  société»,  le  CNRS  peut  désormais  produire  des  expertises  collectives  et  pluralistes  pour  améliorer  les  connaissances  et  pour  fournir  un  éclairage  et  un  appui  aux  politiques  publiques.

Dans le cadre du premier plan de lutte et de mobilisation contre les violences faites aux enfants le 1er mars 2017 (2017-2019), le CNRS a été saisi d'une demande d'expertise de la part de Madame la Ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes, sur les violences sexuelles à caractère incestueux.

La  demande  relève  de  la  Mesure  3  du  plan,  "Renforcer  les  connaissances  sur  l’inceste".  Il  s'agit  bien  d’améliorer les connaissances sur ce sujet émergent où pour des raisons étudiées dans le rapport, les lacunes  sont  nombreuses  et  importantes,  tant  en  termes  de  données  que  de  réelle  compréhension  du phénomène.

A cet effet un groupe de travail interdisciplinaire composé de spécialistes reconnu.e.s de l’inceste et des violences familiales, chercheur.e.s et universitaires s’est constitué.

Il a été piloté par Madame Sylvie Cromer, enseignante-chercheure à l'université de Lille et directrice du GIS CNRS Institut du Genre, et a rédigé collectivement le présent rapport, qui permet d'avancer de façon décisive dans la connaissance du phénomène en utilisant la pluralité des compétences présentes dans les universités et en ouvrant de nouvelles pistes de recherche, par exemple dans les neurosciences, les sciences  des  comportements  collectifs,  les  études  de  genre  et  des  sexualités,  les  études  juridiques... 

La mobilisation de l’ensemble de ces compétences permet de mettre à mal un certain nombre d'idées reçues et d'ouvrir de nouvelles pistes pour l'analyse, le recueil de données, les actions à développer.

Le CNRS prend ainsi une fois de plus ses responsabilités d’acteur de progrès pour une question cruciale où la contribution de la science est indispensable, transformatrice et bénéfique.

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