Les violences sexuelles à caractère incestueux sur mineur.e.s
Parutions
Présentation
Avec sa mission «science en société», le CNRS peut désormais produire des expertises collectives et pluralistes pour améliorer les connaissances et pour fournir un éclairage et un appui aux politiques publiques.
Dans le cadre du premier plan de lutte et de mobilisation contre les violences faites aux enfants le 1er mars 2017 (2017-2019), le CNRS a été saisi d'une demande d'expertise de la part de Madame la Ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes, sur les violences sexuelles à caractère incestueux.
La demande relève de la Mesure 3 du plan, "Renforcer les connaissances sur l’inceste". Il s'agit bien d’améliorer les connaissances sur ce sujet émergent où pour des raisons étudiées dans le rapport, les lacunes sont nombreuses et importantes, tant en termes de données que de réelle compréhension du phénomène.
A cet effet un groupe de travail interdisciplinaire composé de spécialistes reconnu.e.s de l’inceste et des violences familiales, chercheur.e.s et universitaires s’est constitué.
Il a été piloté par Madame Sylvie Cromer, enseignante-chercheure à l'université de Lille et directrice du GIS CNRS Institut du Genre, et a rédigé collectivement le présent rapport, qui permet d'avancer de façon décisive dans la connaissance du phénomène en utilisant la pluralité des compétences présentes dans les universités et en ouvrant de nouvelles pistes de recherche, par exemple dans les neurosciences, les sciences des comportements collectifs, les études de genre et des sexualités, les études juridiques...
La mobilisation de l’ensemble de ces compétences permet de mettre à mal un certain nombre d'idées reçues et d'ouvrir de nouvelles pistes pour l'analyse, le recueil de données, les actions à développer.
Le CNRS prend ainsi une fois de plus ses responsabilités d’acteur de progrès pour une question cruciale où la contribution de la science est indispensable, transformatrice et bénéfique.
Consulter le rapport